• Elle est sans cesse « enrhumée » et c’est pénible à supporter à la longue !", m'explique sa mère, qui lui conseille d'essayer l'EFT.
    Elle ajoute:
    "Elle dit qu’elle est enrhumée mais ce qu’il faut savoir c’est qu’elle est allergique (acariens++++ et aussi poussière). 
    Cependant, il semblerait que ce problème physiologique soit de nature émotionnelle, ça pourrait déboucher sur d’autres choses …"

     

    Roxane vient de passer un an à l’étranger (Amérique du Sud), mais à peine de retour en France,  dès le mois de juillet, elle retrouve les mêmes difficultés, sans cesse « le nez qui coule », et c’est comme ça depuis… toujours, ou du plus loin qu’elle se souvienne. A l’école déjà. En cherchant dans sa boîte à images autour de cet inconfort, elle retrouve les fois où elle dormait chez une copine, quand c’était le soir et qu’elle n’était pas chez elle… mais rien de très précis. Peut-être de la poussière...

    Je lui demande de se centrer sur la sensation dérangeante, de la décrire le plus précisément qu’elle peut et de tapoter sur les symptômes qui la dérangent. Elle note une fois encore : « J’ai le nez qui coule » (évaluation de l’inconfort à 9/10), elle fait aussi le geste de serrer son nez entre les sourcils et les yeux et dit : « c’est quelque chose qui me prend, là »  (c’est désagréable à 8/10).

    Nous tapotons ces 2 sensations, l’une après l’autre, mais aucun changement ne se produit.

    Investiguons un peu :

    — Cela se produit-il plus souvent à certains moments de l’année ?
    Non, c’est tout le temps.

    — Comment ça se passe à l’étranger ?
    Elle observe qu’à l’étranger, elle a « toujours des choses à faire ». Elle évoque un peu sa vie au Brésil, en Amazonie , où même dans des conditions difficiles, en forêt, elle n’a pas eu ces inconforts de nez qui coule.

    — Qu’est-ce qui se passe en France qui ne se passe pas à l’étranger ?
    Là, elle remarque que le problème est le même qu’elle soit à Paris, à Lyon, à Marseille,  à Agen ou n’importe où ailleurs. 

    Puis elle note que ses réactions sont sans doute allergiques, ce qu’a révélé un diagnostic médical, identifiant les fauteurs de troubles : poussière et acariens.

    « Même si j’ai une allergie aux acariens et à la poussière, en France…
    « Même si j’ai une allergie aux acariens français et à la poussière française …

    A ce stade nous rions beaucoup, et nous poursuivons la séquence de tapotements en nous amusant :

    « cette allergie aux acariens », en alternance avec « cette allergie à la poussière » , « ces acariens en France »…, « c’est juste en France », «  à l’étranger, pas de poussière pas d’ acariens », « ces acariens français ». (j’aime bien décliner tous les angles d’une expression et jouer avec les mots dans  un ordre ou dans un autre).

    Pour notre deuxième ronde, nous nous centrons sur « les acariens », « cette allergie aux acariens », et à la troisième formulation, sa langue dérape et propose  « les appar… », mot interrompu, dont le son final évoque un « é i » mais la correction ne s’impose pas aussitôt pour Roxane comme si le mot « acariens » avait du mal à être retrouvé dans la seconde qui suit. Je continue alors en prenant le mot qui est là, à sa bouche : « les appareils », lui disant rapidement que ce lapsus qui s’est imposé a certainement ses raisons d’être, même si elle ne les connait pas.

     — Qu’est-ce que ce mot vous évoque ?

    Elle me dit alors que tout de suite, dès que je l’ai prononcé avec elle, elle a pensé aux hôpitaux. Ce qui la surprend.

    Nous cherchons ce que ce mot « appareil » évoque en association avec les hôpitaux dans son histoire. A-t-elle vécu des hospitalisations, ou vu des personnes de son entourage dans le contexte hospitalier avec des appareils… ? et tandis que je la questionne, ses yeux se fixent, un souvenir surgit. Plutôt deux mais c’est le premier qu’elle raconte.

     Elle est petite, elle met la main à environ 80 cms du sol et me dit « je voyais le monde à cette hauteur »,  elle avait 3 ans et souffrait d’un problème d’oreillons. On devait l’opérer.

    « Ils se sont mis à plusieurs », « ils m’ont sauté dessus et ils m’ont plaqué une chose sur le nez ». Ces expressions ont été prononcées soudainement sans rentrer plus avant dans les circonstances.

    Nous tapotons tout de suite sur la peur qui est présente, l’émotion est forte, accompagnée de larmes ; très vite l’intensité descend. Nous revenons alors à la scène.

    Le souvenir se précise. « Ils sont trois ». Il y en a « deux qui me tiennent » ; elle rejette ses bras en arrière, tendus, maintenus. Elle n’a rien oublié de son « envie de se débattre » et des deux qui la maintiennent, l’empêchent de se défendre, pendant que « un autre » lui plaque « ce  truc », « en appuyant au-dessus du nez ».  Le geste qu’elle fait avec sa main plaquée, comme crispée sur son visage, enserrant son nez, évoque la violence ressentie.  Elle se souvient « de l’odeur dégueulasse de ce truc »,  qu’elle a eu dans la bouche pendant 3 ou 4 jours ensuite. Nous tapotons sur toutes ces sensations qui s’estompent progressivement.

    Cependant elle garde encore une sensation désagréable : « cette chose qui me prend le nez » (et le geste qu’elle fait alors est identique à celui du début de notre séance !).

    « Même si j’ai encore cette chose qui me prend le nez…
    « Même si je sens encore en moi cette chose qui me prend le nez…
    « Même si j’ai gardé cette chose qui me prend le nez…

    Après la ronde, Roxane a du mal à retrouver la sensation pourtant si présente l’instant d’avant. (j’adore le regard d’étonnement qui accompagne ces moments)

    J’insiste encore et demande comment était «  cette chose », si elle se souvient de l’objet… C’était « un masque en plastique noir ». Nous évoquons encore cette chose, le temps d’une ronde.

    Pour vérifier que toutes les émotions sont bien levées, je lui demande de me raconter encore cet événement.

    Elle reste silencieuse quelques secondes,  et là, sans que je lui précise quoi que ce soit d’autre, elle fait le lien avec « l’impuissance »  ressentie à d’autres occasions dans sa vie. D’autres événements se présentent…

    Nous prenons du temps pour tapoter encore sur les ressentis d’impuissance associés. Les choses s’éclairent d’un jour nouveau. Tout n’est pas réglé mais une compréhension nouvelle est là.

    L’inconfort physique autour du nez qui coule n’a pas changé. Peut-être y a-t-il d’autres aspects à découvrir pour cette « chose qui prend le nez ». Sans doute aussi faut-il un peu de temps pour qu’une nouvelle dynamique énergétique se mette en place. Parfois, les résultats se font un peu attendre.

         La possibilité d’une nouvelle séance est posée... Elle n'aura pas lieu.

        Un an plus tard, Roxane va bien, ses allergies ont disparu.

    Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
    Johanne Desterel

    Praticienne et formatrice EFT, Agen - France
    courriel : jod470@orange.fr


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  • Depuis toutes ces années où j’utilise l’EFT, je n’en ai jamais fini de m’émerveiller sur tout ce que je vois se produire. Cela peut même sembler « magique » lorsque cela concerne un animal. Pour moi, c’est surtout une nouvelle preuve de l’interrelation entre toutes les formes de vie et l’occasion d’un nouveau regard sur les possibilités infinies dont nous sommes nanties.

    L’EFT pour un animal :

     J’aperçois sur mon parking une masse ébouriffée, une tourterelle presque inerte. Je m’approche doucement pour ne pas l’affoler et je vois que ses paupières closes n’ont même pas la force de s’ouvrir. Je distingue une grosse tique sur un côté de sa tête et des saletés qui se sont amassées autour de son bec.

    Précautionneusement, je l’attrape pour ôter la tique. Elle peut à peine remuer, même pas se défendre. J’en profite pour regarder si elle n’est pas blessée puis je nettoie son bec en le trempant dans un peu d’eau additionnée de 2 gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse. Elle réagit si peu que sur l’instant je ne donne pas cher de son devenir.

    Dans les minutes qui suivent arrive ma première cliente de l’après-midi.
    La séance terminée, je la raccompagne. La tourterelle n’a pas bougé de place ; elle semble encore plus affaissée, presque chancelante.  Ma cliente me dit : « Ouhwouff… là… je crois queeee… » et nous pensons qu’il n’y a pas grand chose à faire.

    Après son départ, je regarde une nouvelle fois cette tourterelle, qui semble jeune encore. Son chemin s’est arrêté là, je ne peux rien empêcher… et soudain je me souviens que j’ai « un petit truc » qui s’appelle EFT, qui marche aussi avec les animaux. S’il y a une chance de l’aider, saisissons-là. Je n’attends rien de particulier, je vais juste tapoter sur moi  en me connectant à elle.

    Je suis à 3 mètres en arrière et un peu décalée sur le côté.
    «Même si cette tourterelle est mal en point, c’est un bon oiseau. »
    « Elle est mal en point / à bout de forces… 
    »
    Non, je n’ai pas rêvé, elle a réagi ! Son cou se soulève un peu à chaque fois que je change de point. Pourtant je ne fais pas de bruit, je murmure à peine. Quand nous parlions tout à l’heure avec ma cliente, elle restait prostrée…

    Je poursuis la ronde en égrenant le malaise  que j’imagine : « Elle est tellement mal/ elle n’en peut plus/ elle est mal en point… ». A chaque changement de point, sa tête émerge un peu plus nettement et autant qu’elle peut se tourne dans ma direction. C’est à peine croyable ! Si vite !

    La  première ronde achevée, je continue en disant « je », comme si j’étais elle.
    «Même si je me sens mal encore, je suis une bonne tourterelle . »
    « Je me sens mal encore / épuisée / j’ai encore du mal à bouger … 
    », j’imagine juste dans quel état elle peut se sentir.
    Progressivement, la paupière de mon côté s’entrouvre, cligne plusieurs fois. Et tandis que je poursuis, la voilà qui écarte un peu une aile, maladroitement encore; elle entreprend de se nettoyer dessous, dessus… par petits coups de bec espacés, d’un côté, de l’autre. Elle est encore faible, s’arrête, récupère un peu, reprend…  pendant que j’enchaîne une nouvelle ronde.

    Elle semble moins groggy, même si elle n’est pas encore bien gaillarde. J’effectue une nouvelle séquence avec « encore un reste de fatigue ». Je la vois alors se soulever un peu, essayer de se déplacer sur ses pattes, tituber, bouger encore, trouver un nouvel équilibre au sol…

    Je  ne peux que constater la rapidité avec laquelle elle retrouve de l’énergie. Je me surprends à sourire en la regardant. Je ne doute pas qu’elle va retrouver la force de voler.

     Le téléphone m’appelle à l’intérieur. Lorsque je reviens dans le quart d’heure qui suit, elle n’est plus là !


    Sans doute est-ce dans ces moments où nous lâchons nos croyances au sujet de ce qui peut s’accomplir que tout peut se passer.

    Et pour ceux et celles qui se demanderaient encore comment c’est possible, je rappellerai brièvement que toutes les formes de vie s’exercent dans un champ électromagnétique et que les animaux, comme les plantes, sont dotés d’un système énergétique qui peut être perturbé tout comme le nôtre. La connexion entre deux systèmes énergétiques permet une action par « substitution» ; par le truchement des tapotements sur mon système, une action indirecte est possible sur un autre système énergétique qui peut recevoir… dans le sens qui lui convient et selon ses besoins. Car il reste essentiel de garder le plus grand respect de  ce qui s’accomplit et qui ne nous appartient pas.

    Mais le mieux est sans doute d’essayer et de simplement constater, au-delà de tous préjugés.

    Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
    Johanne Desterel

    Praticienne et formatrice EFT, Agen - France
    courriel : jod470@orange.fr

    http://eft-autonomie.eklablog.com/la-tourterelle-a58028077


           Pour d'autres témoignages sur l'EFT avec les animaux, consultez aussi sur ce blog: http://eft-autonomie.eklablog.com/marie-helene-et-le-chien-qui-aboie-a2492552 et http://eft-autonomie.eklablog.com/etonnee-et-bluffee-a37789963.

    http://eft-autonomie.eklablog.com/eft-et-communication-animale-a103121005

            Pour d’autres aspects de la communication avec l’animal, vous pouvez aussi lire les textes indiqués en lien ci-dessous en renvoi au site www.energie-sante.net
    http://www.energie-sante.net/fr/CA010_la-communication-animale.php
     

    http://www.energie-sante.net/fr/ca/CA101_la-communication-consciente-avec-les-animaux.php

    ou encore, quelques pistes pour la communication à distance:
    http://www.energie-sante.net/ps/?p=156
      

     


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