• Pendant de longues années, j’ai souffert d’une phobie des aubergines. Cela prête à sourire, je sais, cependant c’était très handicapant, pour moi et mon entourage : Au restaurant, dans les plats préparés, sur les étalages de légumes, en fait il y en a partout, surtout dans mon sud-ouest.

    Quand j’étais invitée à manger, quand j’allais chez un membre de ma famille… Un stress un peu continuel et des réactions exacerbées, dont voici un exemple :

    Une fois, je me souviens avoir fait deux heures de route pour aller chez ma sœur, et en arrivant, il y avait des aubergines sur la table de la cuisine. J’ai fais un scandale –menaçant de repartir illico- jusqu’à ce qu’elles aient été relégué dans deux poches plastiques, au fond du frigo du garage, frigo auquel j’ai refusé d’avoir affaire pendant tout mon séjour.

    Ce qui m’a décidé à m’occuper de cette phobie, c’est que, lors d’un stage d’EFT (niveau 2) chez Johanne, je me suis aperçue qu’il y avait, dans la cuisine, un tableau avec des légumes, dont une aubergine. Quelques centimètres de peinture sur un tableau, et me voilà complètement obnubilée, écoutant à moitié, stressée par cette aubergine peinte dans une pièce à coté…. La moutarde m’a un peu monté au nez ! Comme nous étions justement en train de parler des phobies, j’ai sauté sur l’occasion et ni une ni deux, Johanne nous a fait faire deux rondes avec juste le mot « aubergine ».

    Déjà à ce moment-là, mon attitude a commencé à changer : je trouvais ridicule cette obsession de considérer ce légume comme un ennemi, un poison. Quelques jours plus tard, je me trouvais devant un étalage de légumes, stationnée à coté des aubergines (!), et j’ai eu envie de tendre la main et d’en prendre une, superbe ! J’ai été sidérée mais je me suis laissée faire et je l’ai prise –et acheté. J’ai noté que j’avais des réactions corporelles : des frissons quand je la touchais, et une très très forte envie de me laver les mains comme si j’avais touché quelque chose de toxique. Ce test me permettait de voir qu’il restait encore quelque chose.

    Une fois dans ma propre cuisine, sur ma table, je me suis astreinte à la manipuler, à m’imaginer en train de la cuisiner, etc, cherchant ce qui coinçait.

    Dans les semaines qui ont suivi, j’ai traité toutes les manifestations, les unes après les autres, en les « effaçant » avec des rondes d’EFT. J’ai même réécrit à la place avec la technique TRIO-CHOIX apprise au niveau 2 de l’EFT. Une vraie libération…

    Comme j’aime cuisiner, j’ai choisi de faire preuve de curiosité : qu’est-ce que je peux faire avec ce légume ? Et je m’en donne à cœur joie, cuisinant avec beaucoup de plaisir ce légume et le servant régulièrement sur la table familiale. Je me suis offert, là, une belle liberté.

    Comme dit Gary Craig : L’EFT, essayez-le sur tout !

    Irène

     

    Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
    blog de Johanne DESTEREL, http://eft-autonomie.eklablog.com

     

     


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