• La théorie est que derrière la plupart de nos problèmes physiques ou psychologiques se cachent nos évènements spécifiques non résolus. Nos émotions négatives et toutes sortes de mal être et difficultés dans nos vies sont l’écho d’une ancienne souffrance ou traumatisme non démêlé. Tirer sur le fil, suivre les liens analogiques, c’est se donner les meilleures chances de traiter l'émotion à la racine.
    C’est ce qu’illustre la séance avec Mélodie.

     

    Mélodie (c’est le nom que nous lui donnerons ici) a 19 ans. Elle a du mal à définir ce qui ne va pas. Ni même dans quel domaine de sa vie. Il s’agit d’un malaise global qu’elle ne peut pas rattacher à un événement particulier. Elle se sent seule, parle de quelque chose qui ressemble a du conflit avec ses ‘copines’. Elle note qu’elle « s’arrête à tous les détails », ne sait pas trop de quelle nature est le malaise qu’elle éprouve.


    Elle ne comprend pas ce qui se passe, surtout depuis quelques mois. Elle ne voit pas la raison. Elle a maintenant un appartement toute seule, c’est elle qui l’a souhaité, mais elle n’arrive pas à repousser la peur de s’ennuyer. Elle essaie d’avoir le plus de compagnie possible mais quand elle est sur son canapé, qu’elle met la télé, elle n’arrive pas à l’écouter.
     
    Je lui demande comment ça se passe, comment elle se sent dans son corps en me parlant de ça.
     « Je me sens triste », « je culpabilise », « je n’arrive pas à faire bien les choses ».
    On tapote sur la tristesse qu’elle situe dans le ventre, à 6, puis on se centre sur le sentiment de culpabilité. «  Je ne suis pas gentille avec ma mère ». Elle évalue la gêne à 9 /10 .

    Elle situe plus aisément un inconfort en haut du thorax, dont je l’amène à préciser la forme, la taille, la couleur, la matière peut-être, juste pour tenter de me le faire voir ou sentir…Elle peut décrire comme « une matière caoutchouteuse », « épaisse », « qui s’étire vers les côtés » et « qui fait mal ». On tapote sur ces sensations du corps et le caoutchouc devient plus malléable, sa taille se réduit un peu mais reste encore présent, gênant à 5/6.

    Je lui demande si elle se souvient d’avoir déjà éprouvé cette sensation à d’autres moments de son histoire, peut-être déjà quand elle était petite, et si elle pourrait par exemple se souvenir de la première fois où elle a  éprouvé cette sensation, même si c’est vague ; et elle se souvient que oui, c’est déjà arrivé. « Le jour où j’ai appris que mes parents se séparaient ».  Elle avait 11 ans.

    Je lui propose, si elle veut, de parler un peu de ce moment tout en tapotant doucement sur elle, comme je fais sur moi, en touchant mes points, principalement sur le point clavicule. Cela met déjà un peu d’espace dans ce lourd paquet d’émotions, même si elles ne sont pas toutes nommées ou exprimées verbalement.

    Nous n’arrêtons pas de tapoter pendant qu’elle évoque ce souvenir douloureux inscrit en elle.

    Puis je lui demande quelle est la minute la plus terrible de ce souvenir. Elle n’hésite pas un instant, il s’agit du moment où son père lui dit qu’il va partir.
    Nous utilisons l’approche du film.
    Le titre : « Papa s’en va », évaluation de l’inconfort à 10/10.
    Après une première ronde sur le titre, l'intensité descend à 7/10.
    Puis nous entrons dans les détails, le décor, le moment de la journée, les personnages, la première action sur laquelle on s’arrête. Son père est sur le canapé. Elle est assise aussi. On s’attarde un peu, on en parle en tapotant. Des propos de son père qu’elle n’a plus très précisément en mémoire, une expression est présente, presque obsédante : « ma nouvelle famille ». « En plus, je les connaissais ». Elle ressent encore « le choc », « dans son estomac », « une grosse boule ». On tapote sur ces sensations physiques, puis sur la colère qu’elle peut alors exprimer, se souvenant comment son père « sûr de lui » lui avait demandé sans vraiment douter qu’elle serait d’accord : « Tu viens avec moi …?». « Comment est-ce qu’il a pu me faire ça ! ».
    La grosse boule s’allège, ce n’est plus qu’une balle de golf, où elle trouve « de la peine », à 5/10.

    Elle se rappelle alors que quand elle était plus petite et qu’elle avait autour d’elles des "copines" dont les parents divorçaient, elle imaginait comment ce serait pour elle si ça se produisait, et elle avait dit à son père que dans ce cas, elle aimerait aller avec lui. « Mais j’ai dit NON », « je pouvais pas accepter ». « Je suis restée longtemps sans le voir »…
     « Même si j’ai dit non, je m’accepte totalement et je me respecte profondément »
     « Même si j’ai de la culpabilité…je m’accepte totalement et j’accepte cette histoire » 
     Après la ronde, le titre « papa s’en va » lui procure encore un peu de peine, à 2/10.
    « Même si je garde encore un peu de cette peine, j’ai le droit et je m’accepte entièrement. »
     « Même si je me garde encore un peu de cette peine, je m’accepte totalement et me pardonne pour ma contribution à cet événement »
     « Même si je me garde encore un peu de cette peine, j’accepte cette histoire et je pardonne à toutes les personnes impliquées , y compris à Dieu et à moi-même »
    Avant d’aller plus loin en tapotant cette dernière affirmation, je m’assure par un « Ca va comme ça ? » que Mélodie ne se sent pas heurtée dans ses croyances en prononçant le mot « Dieu »… mais c’est tout le contraire. Il y a comme une sorte de relâchement.
     Après la ronde sur « je garde encore un peu de cette peine », Mélodie se sent bien.

    Je reviens voir maintenant où en est sa culpabilité par rapport à sa mère, et la tristesse qu’elle avait dans le ventre. Il ne reste plus aucun inconfort. Elle est à 0/10.

    (Fin de notre séance.)


    Trois semaines plus tard…
    Mélodie me montre ses mains avec admiration : elle ne se ronge plus les ongles ! J’apprends que cela faisait des années qu’elle était honteuse de ses doigts. 
    Elle note avec joie qu’elle a pu parler à sa mère.
    Elle ajoute encore qu’elle ne fume plus ou presque plus. Depuis notre séance, elle n’a pris que 1 ou 2 cigarettes tous les 3 jours (elle fumait depuis 4 ans et parfois entre 10 cigarettes à un paquet). (Au cours de notre 2ème séance, nous nous centrons plus particulièrement sur la cigarette).
    Les bienfaits de ce travail se sont encore poursuivis au cours des mois suivants. Mélodie ne se jette plus sur toutes les sucreries !

    Je suis toujours émerveillée de noter que les bienfaits d'une séance vont largement au-delà du problème identifié.

    Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
    Johanne Desterel

    Praticienne EFT, Agen - France
    courriel : jod470@orange.fr

     


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  • L’EFT n’en finit pas de nous réserver des surprises.

    Je précise que l’histoire qui suit  (racontée avec permission) confirme bien pour moi que les praticiens EFT n’ont pas besoin d’apporter une connaissance, voire une « science »  avec des explications rassurantes et valorisantes sur l’origine de nos maladies. Juste apprendre à manier l’outil, à creuser un peu, à suivre un fil(on) et derrière, il n’y a plus qu’à accepter le cadeau.

    Il y a 2 mois, Gilles (ce n’est pas son prénom réel) accompagne un ami qui vient pour aborder un problème avec l’EFT. Gilles assiste à la séance et indique qu’il aimerait bien lui aussi essayer cette technique.

    Il ne sait pas trop ce qu’il pourrait travailler, mais assez rapidement la séance s’oriente sur son père, une histoire qu’il raconte, sans doute déjà maintes fois répétée… SON histoire, celle d’un enfant seul, orphelin de mère dès l’âge de 13 ans , une mère que son père a pleuré pendant 2 ans, un père muré dans sa douleur, le laissant seul à assumer le quotidien (le linge, la nourriture…) alors qu’il n’avait que 13 ans.

    Et puis soudain,  sa voix s’étrangle, il a du mal à respirer.

    On tapote sur ces symptômes physiques… Lorsqu’enfin il peut articuler à nouveau, il remonte jusqu’à un souvenir concernant la mort de son père dont il a « senti la peur » et gardé « le regard ahuri », avec une culpabilité de n’avoir pas pu l’accompagner dans ses derniers instants, alors qu’il avait pourtant des moyens pour l’aider dans ce passage. (Gilles fait du développement personnel). L’image du « regard ahuri » reste bien vivante, située à la veille de la mort, à l’hôpital où son père est décédé durant la nuit suivante.

     On a tapoté sur cette image et sur tout ce qui y était accroché et remontait.
     « J’ai senti tant d’impuissance en moi devant ta peur de la mort, papa…
    « Je n’ai pas su t’aider pour que tu aies moins peur, papa…
    « Je n’ai pas fait mon devoir…
    « Je n’arrivais pas à parler avec mon  père

    Il évoque la maladie d’Alzheimer des dernières années de vie de son père, et se souvient d’ailleurs qu’il n’avait jamais vraiment pu communiquer avec son père, tellement perdu dans son chagrin après la mort de sa femme. C’est normal, elle « s’occupait de tout, savait ce qu’il fallait faire…».

    Au fil de la séance, il ose se souvenir de  « l’osier sur ses mollets et ses cuisses ensanglantées » suite aux « raclées qu’il recevait de sa mère »… , « une femme qui avait des principes », «mais qui avait raison aussi », « c’est elle qui savait ».

    On tapote encore.

    Gilles découvre aussi que cette histoire d’enfant seul lui colle à la peau.  Dans sa famille, les enfants se trouvent souvent orphelins de mère dans leur jeune âge. Il évoque même des vies antérieures où il a été un enfant abandonné, ou encore seul dans une ambiance monacale.

    On tapote sur les ressentis qui sont là, accompagnés  de toutes les sensations (physiques) qui remontent. On repère le programme répétitif, dont il « voit » l’activation inconsciente et qu’on tapote avec la méthode Choix.

     « Même si j’ai en moi un programme d’enfant seul,  je choisis maintenant de vivre pleinement ma vie avec tout mon potentiel »  

    Il se sent parfaitement bien et évoque alors « la cigarette au goût de miel » qu’il partageait parfois avec son père. (cela explique sans doute qu’il n’a plus eu envie de cigarettes dans les jours qui ont suivi la séance, même s’il a recommencé au bout de quelques jours ; on reprendra là-dessus s’il le désire)

    Quand la séance se termine, il se sent en paix avec son histoire. Son regard est clair, ses traits détendus… comme on le voit si souvent après une libération.

    Le plus inattendu vient ensuite.

    Huit jours plus tard, l’ami qu’il accompagnait me téléphone et m’apprend que, depuis, Gilles ne se lève plus la nuit pour uriner (jusqu’à 6 ou 7 fois comme avant), et que même le jour, il vit normalement sans aller aux toilettes jusqu’à plusieurs fois par heure, avec souvent des douleurs d’infections urinaires dont il souffrait depuis très longtemps.

    Cela fait plusieurs mois maintenant, et cet « effet secondaire » bénéfique persiste.

    Gilles n’en revient pas. « C’est drôle, ça », dit-il encore.

    Alors, oui, les problèmes de pipi…  on sait bien, on a tous des tas d’explications là-dessus : « le père » diront les uns, « la mère », affirmeront les autres,  ou tout ce que nous avons appris à ce sujet. Mais en l’occurrence, il n’a pas été nécessaire d’en parler.

    Les émotions, les symptômes, le problème… quelle importance !  Tous les chemins mènent à Rome.

    Merveilleux EFT qui n’a pas besoin qu’on sache pourquoi ou comment c’est guéri !!!  C’est de l’Amour à l’état pur.

    Toute ma gratitude, Louise, pour avoir colporté jusqu'à moi cet outil merveilleux donné par Gary.

    Article publié sur le site de Louise Gervais, le 7 juin 2008
    Johanne DESTEREL - Praticienne EFT à AGEN (47)
    Courriel jod470@orange.fr
    Tel. 05 53 68 09 00


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  •  « J’ai un problème d’obésité, depuis 2005 »,
    « J’ai fait des régimes toute ma vie, mais là, je n’arrive plus à perdre un gramme »,
    « Quand j’arrive à quelque chose, j’arrête tout ».

    C’est ainsi que Anne-Laure (c’est ainsi que nous l’appellerons), 58 ans, énonce « son » problème lorsqu’elle vient me voir.
    Elle pose aussitôt un objectif en 2 temps : d’abord revenir à « un poids à 2 chiffres » (elle en est à 106 kg) puis atteindre son « poids idéal : 76 kg ».

    Elle a découvert l’EFT en inscrivant « maigrir » sur internet et a déjà commencé à tapoter sur elle, notamment à l’aide d'un DVD, qui l’a réconfortée et lui a permis de prendre quelques distances avec « son » problème. Elle sent qu’elle a besoin d’être accompagnée pour aller plus loin.

    En quelques minutes, elle résume une vie à lutter contre une situation bloquée, avec « la peur de pas y arriver » et « son envie de manger », ces périodes à broyer du noir où « on a mangé, mangé… » (« on », car Anne-Laure a maintenant dans sa vie un mari aimant pour l’accompagner. Il a même pris des kilos avec elle…).

    L'histoire d'Anne-Laure et celle de sa mère

    Son histoire, livrée en quelques minutes, tourne autour de la relation à sa mère. « Je suis la 16e de 16 enfants vivants », « Je n’ai jamais pu faire ce que je voulais avec ma mère », « La seule chose qu’elle nous a donnée, c’est de la nourriture », « pas d’affection », « on n’était que des numéros », « Il fallait bosser, ne rien demander », « Elle m’a fait arrêter l’école, elle ne voulait que l’argent », quelques images précises, des souvenirs avec sa honte, sa tristesse, le manque d’amour qui a construit son enfance, sa révolte intérieure… « Je me suis mariée pour partir de chez moi »

    Progressivement, elle dit son dégoût pour cette femme qui était grosse, « pas soignée », « pas très propre », « une mère souillon » et évoque même une scène précise dont le souvenir tactile, les odeurs sont encore présentes, une odeur surtout (elle avait environ 8 ans).

    Sans entrer dans tous les aspects abordés (et tapotés) au cours de cette séance, on avait touché là le noyau important, qui obturait tout le reste. « On est tous gros comme elle » et on tapote maintenant sur cette ressemblance insupportable, cette « obésité morbide ».

    À ma question sur le physique de son père, elle semble surprise et dit très vite : « Non, lui, il était sec » (Petit silence derrière son regard, on ira creuser plus tard). Déjà, on peut faire « couler » la croyance profondément inscrite qu’elle ne peut pas être autrement, qu’elle est forcément « programmée » comme ses frères et sœurs, juste par « les gênes de sa mère », son « seul héritage ». 

    Photos de sa mère

    Je lui demande si elle a des photos de sa mère (aujourd’hui décédée) et si elle veut bien en choisir 1 ou 2 pour notre prochaine séance.
    Lorsqu’elle revient avec 2 photos dans son sac, je sens bien que quelque chose s’est passé : elle a rencontré une autre image, celle qu’elle n’avait pas vue, pas pu voir avant. Et ensemble nous avons posé les yeux sur cette réalité, nous l’avons tissée dans son système énergétique, en tapotant. Anne-Laure a choisi une photo où elle est assise sur un fauteuil, sa mère debout à ses côtés. Juste elles deux. Elle me précise que c’était un épisode de sa vie où elle faisait de la dépression. Elle a 27 ans

    Ce jour-là, une barrière s’est dissoute (voir ci-après ce que Anne-Laure en dit) et nous avons ensuite pu aller à la rencontre d’autres aspects qui alimentaient sa souffrance, jusqu’à sa peur de lire les grammes sur la balance et pourtant cette obsession, cet acharnement à y monter (parfois jusqu’à 2 fois par jour !).

    J’ai vu Anne-Laure 4 fois au mois de juin 2008, puis 1 fois à la fin du mois d’août 2008. Elle n’avait pas encore perdu de poids mais vivait une phase d’acceptation : elle avait pu se mettre en maillot de bain et s’allonger sur la plage, sans les peurs qui l’habitaient avant, jusqu’à celle de ne pas pouvoir se relever. Une autre victoire aussi : elle avait reçu sa famille (enfants, petits-enfants), elle avait mangé normalement avec eux et n’avait pas pris de poids. D’autres aspects sont remontés ce jour-là, avec une culpabilité d’avoir transmis « tout ça » à ses enfants.

    3 mois après, en novembre, Anne-Laure m’écrit ceci

    « J'avoue qu'aucune journée ne s'est passée sans une pensée EFT, même sans tapoter ; EFT ne m'a plus quittée depuis que je l'ai pratiqué avec vous. … Le travail sur photo, c’est cette partie qui me ramène à EFT. Quelle réussite cette réconciliation avec MAMAN !
    Je pense à ces fabuleux moments où j'ai tant pleuré, submergée par l'émotion de tous ces souvenirs qui me faisaient souffrir, et au gré des tappings j'ai redécouvert que je m'étais forgé une barrière sur des choses bien précises.
    Ma relation à ma mère a été la plus troublante car au gré de ces tappings les choses que l'on pense si évidentes deviennent moins sûres. On découvre qu’on a peut-être durci le souvenir, par déception. Mais en fait, j'en ai voulu à ma mère alors qu'elle a juste fait ce qu'elle pouvait et là, je vous redis ma gratitude pour m'avoir fait traverser ces souvenirs en tapotant avec moi jusqu'à me faire redécouvrir des évidences que vous aviez bien sûr comprises avant que je ne les redécouvre ; et là j'ai vécu la minute miraculeuse.
    Vous m'avez beaucoup vu en larmes, mais combien d 'émotions négatives s'en sont allées en tapotant, juste en tapotant en ayant sous les yeux une photo de maman avec moi : j'ai accepté de voir qu'elle me regardait avec amour !

    Voilà, Johanne, tout le bien que vous m'avez procuré au gré de mes séances avec vous. […]
    Oui, j'ai perdu un peu de poids, oh, pas énorme : 3 kg 500 c'est mieux que rien mais j'ai récupéré une vraie sérénité et je vais bien. »

     

    Anne-Laure peut maintenant aller plus loin.
    Au cours d'un échange (dans un mail du 2 décembre), elle glisse : « Je suis toujours en lutte contre mes kilos… » « Je persévère avec l’EFT, et ça me va bien. »
    Elle connaît bien l’EFT maintenant, aussi lui ai-je suggéré ceci :
    « Tiens, puisque vous voilà à nouveau à tapoter, juste quelques directions de tap tap :
    "Même si je ne sais pas exister autrement qu'en luttant contre mes kgs..., je m'accepte sans me juger"
    et quelques variantes pour des rondes :
    ...j'ai tellement l'habitude
    ...je pense toujours à mes kg.
    ...je me demande si je pourrais vivre sans y penser
    ...quand je lutte contre mes kg, au moins je fais quelque chose pour moi.

    "Et si, même si j'ai tous ces kg, je pouvais arrêter de me sentir en lutte ... " 
    et quelque part, vous pourriez peut-être "imaginer" ce que serait votre vie sans cette pensée constante et passer ces "possibles envisageables" dans une ronde...
    "Même si, sans tous ces kg, je ne serai peut-être plus moi-même, je... "

    Car le problème ici est sans doute plus la lutte que les kg… »

    Anne-Laure s’est tout de suite sentie concernée

    Sa réponse :
    « Que serais-je sans ce problème de poids ? sur quoi pourrais-je me focaliser ? ça paraît énorme pour moi qui voudrais tellement maigrir d'écrire ce genre de choses et pourtant voilà une question judicieuse. »

    Dans un courriel du 22 décembre 2008, Anne Laure rajoute :
    « Un oubli… de taille, quand même ! J'ai omis de vous dire que si je n'ai perdu QUE 4 kg, en revanche, j'ai quand même perdu 8 cm de tour de taille, et 6 cm de tour de hanche. Mesure prise ce matin ! Tout ceci depuis août 2008 ! Vous voyez, il y a des résultats très parlants. »


    Vous pouvez lire le témoignage d’Anne-Laure ICI

    Au fil du temps  (note de Johanne): Le 19 06 09, Anne Laure m’écrit ceci :

    « Ma perte de poids continue, très sereinement. Cela va doucement mais sûrement.
    Vous savez, Johanne, plus j'avance dans la vie , plus je pense à maman ; et une amie à qui j'ai raconté mon expérience EFT m'a dit : « Il faut savoir pardonner ». Eh bien, la réponse que je lui ai faite m'a étonnée moi-même tant c'est devenu une évidence : « Je n'ai rien à lui pardonner, elle a juste fait comme elle pouvait »
    Vous voyez, l’EFT m'accompagne toujours et pour mon poids, j'ai -10 kgs ! pas mal, non ? et tout ca dans la sérénité. »

    Johanne Desterel

    Praticienne et formatrice EFT, Agen - France
    courriel : jod470@orange.fr


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