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La série de points à tapoter est définie et proposée dans un ordre facile à mémoriser: le sommet de la tête, le début du sourcil, le coin de l’œil, sous l’œil, sous le nez, sous la bouche, au début de la clavicule, sous le bras, pour la ronde habituelle; puis sous le sein, au coin externe de l’ongle du pouce, de l’index, du majeur et de l’auriculaire pour les points supplémentaires.

Chaque point est tapoté 7 à 8 fois au minimum, pendant qu’on exprime le ressenti du problème. Par exemple : « J’ai de la colère d’avoir raté le train». On peut aussi condenser le problème sur le mot ou l’expression la plus émotionnelle : « J’ai raté le train » ou « cette colère ».

Cependant, avant de tapoter ces différents points, on veut s’assurer la meilleure coopération de l’inconscient et corriger les résistances, les pensées négatives, le programme d’auto-sabotage. On tapote alors un point sur le tranchant de la main, en affirmant par exemple : « Même si j’ai cette colère d’avoir raté le train, je m’aime et je m’accepte infiniment. »

Une auto-évaluation (sur une échelle de 0 à 10) pratiquée avant et après la série de tapotements permet de mettre en évidence les améliorations. On poursuit alors en reprenant de la même façon avec un ressenti correspondant à ce qui reste, par exemple « encore un reste de colère », jusqu’à la résolution . (voir les vidéos de démonstration )

Cependant loin d’être une pratique répétitive, l’EFT sollicite notre intuition,  notre créativité. C’est dans la manière d’accompagner la personne qu’on peut parler de l’Art de l’EFT. Sa pratique n’a rien de figé ni de mécanique et sa maîtrise relève d’un art qui s’acquiert avec l’expérience.

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