• Aline (peur du conflit)

    Aline est venue me consulter le 21 octobre 2010.

    Au cours de notre séance, diverses situations d’autorité extérieure, d’interdictions, voire de brimades et d’injustice ont été traitées.
    Un mois plus tard, Aline m’écrit ceci :

     

    Bonjour Johanne,

    Je voulais d’abord vous remercier pour le temps que vous m’avez consacré.
    J’ai avancé depuis. Vous m’avez vraiment bien aidé lorsque je suis venue. 

    J’ai pratiqué les exercices mais bizarrement ils ne résonnent pas.

    Par contre je suis stupéfaite des résultats de certaines choses qui m’étaient douloureuses avant la séance et qui depuis sont devenues anodines.

    J’ai fini par aller voir mon ostéopathe parce que ma sensation de « cocotte minute sans soupape » ne s’arrêtait pas . Cela m’a permis de mettre le doigt sur une autre période douloureuse. […]

    Je suis consciente que le fonctionnement dans lequel je me suis enfermée et dans lequel on m’a enfermé aussi  est si bien rôdé qu’il en devenu « rassurant » en quelque sorte !!! et paradoxalement d’ailleurs. […]

    Ce qui m’embête dans tout cela c’est que si j’accepte ces changements, les vagues qu’ils vont provoquer risquent de bouleverser mon entourage très très proche.
    Ma famille, mon mari  et certains de mes amis m’aiment parce que je suis tolérante, tellement tolérante que tout le monde m’a muselée et n’attend que des « oui, bien sûr, tu as raison ! » .

    D’un autre côté en agissant ainsi de mon côté, je ne m’attire pas d’inimitié. Cela m’arrange je n’aime pas les conflits !!!

    Mais les vies sans conflits n’existent pas.

    Je vous remercie Johanne, pour tout ce que vous m’avez donné.

    Donc je vous recontacterai pour une autre séance dans quelques temps, très certainement.

    Merci,

    Je vous souhaite une excellente journée.

    Aline

     
    Ma réponse

     Bonjour, Aline,

    Merci pour votre message qui est vraiment très significatif.

    La séance a bien produit ses effets libérateurs. Vos réactions ensuite sont tout à fait explicables (et connues) et vous décrivez très bien la résistance qui contre le processus (pourtant sous-jacent):

    Y a-t-il une meilleure illustration de ce que Gary Craig appelle "l'inversion Psychologique"? (et vous en avez parfaitement conscience). C'est sans doute le volet à travailler, pour débloquer ce frein. Car rouler avec le frein perturbe le voyage, demande une surconsommation de carburant et use les moteurs... enfin, vous suivez la métaphore.

     Ensuite, vous parlez de conflits, que vous évitez spontanément... Là aussi, c'est votre crainte actuelle, parce qu'il existe encore un message inconscient que l'autre a la priorité, ou que vous ne méritez pas, ou n'avez pas le droit de... Bref, c'est "cette croyance" (inconsciente) qui vous contrôle. Mais quand on est en prise avec soi, le conflit n'a plus du tout la même coloration, et le "relationnel" ne fait que se réaménager, naturellement, pour le plus grand bien de chacun et de tous. 

     Ce sont toutes les résistances que nous mettons en place, dans un processus de survie qui nous font craindre. Et c'est bien normal.

    Vous dites encore que "les exercices ne résonnent pas"... c'est peut-être le signe que le problème qu’ils visaient (en prolongement de notre séance) est résolu et que vous pouvez passer à autre chose; ou alors que vous vous gardez à côté pour ne pas trop vous bousculer... enfin... ce serait à voir.

    C'est sûr que si vous appreniez à utiliser l'EFT au quotidien (disons le plus souvent possible dans toutes sortes de cas et de situations), votre confort s'en trouverait tout de suite accru. Et plein de situations se trouveraient alors résolues simplement, sans même avoir un effort à faire.

     La consultation d'un praticien  "expérimenté" reste ensuite l'opportunité de fouiller plus loin, comme avec un coach en développement personnel, pour aller à la rencontre de vos propres zones d'ombre. Nous en avons tous.

    Pour apprendre à vous servir de l'EFT, vous pouvez déjà lire l'ouvrage gratuit de Gary Craig (disponible sur mon site). Mais le plus simple serait sans doute de faire un atelier de 2 jours. Un groupe est toujours porteur en plus et cela permet d'envisager de multiples cas de figures. 

     Amicalement à vous,

      Johanne


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