• En 2007, le célèbre psychanalyste québécois Guy Corneau découvre qu’il souffre d’un cancer. Très avancé. 
Or, moins d’un an après, il est en rémission. Il relate sa traversée de la maladie dans un livre, « Revivre! ».

 C’est dans l’appartement parisien qu’il a loué pour trois mois, en plein cœur du très vivant Marais, que Guy Corneau nous reçoit. 
Il dit ne plus être le même homme qu’avant le cancer, mais il a toujours la même soif de partager ses expériences, ses découvertes.
 Il est donc en pleine tournée de conférences et viendra parler de son livre en Suisse à mi-mars. Les yeux illuminés par la richesse 
de sa vie intérieure, il évoque sans dogmatisme toutes les ressources qu’il a mises en œuvre pour favoriser son retour à la santé, 
parle beaucoup de la puissance de l’esprit, nous incite à renouer avec le meilleur de nous-mêmes, à retrouver le goût de vivre.


    « Mon cancer m’a redonné le goût de la vie » Guy Corneau


    Vous vous êtes remis d’un cancer de stade IV, touchant l’estomac, la rate et les poumons, en moins d’un an! 
Quelle est votre formule magique?


    Il n’y a pas de formule magique, pas de recette. J’ai associé beaucoup de types de médecines différentes pour intervenir aussi bien au niveau du corps que de l’esprit et de l’âme. Chimiothérapie, médicaments, mais aussi les plantes. J’ai fait beaucoup de jus de verdures et des choses comme ça, j’ai fait attention à mon alimentation, j’ai eu recours à l’homéopathie, beaucoup de 
visualisation, de méditation, la nature, mes proches. J’ai refait une psychothérapie… Un ensemble de choses qui m’ont 
permis de retrouver le goût de vivre, au fond.

     Vous qui êtes plutôt médecines douces, vous avez accepté la chimiothérapie ?



    Pas de bon cœur, mais je la conseillerais à tous les gens très malades. La chimio, la radiothérapie, les médicaments, ça combat 
quand même directement l’inflammation. Au pire, ça vous donne du temps pour agir autrement. Je me disais aussi que je pourrais 
nettoyer tout ça après. Là, d’ailleurs, je suis en train de nettoyer tout ce qui reste de traces de chimie dans mon corps.



     Mais la chimio ne suffit pas?


    Non. J’ai eu la chance, au fond, d’être très malade avant tout ça. J’ai souffert durant trente ans de colite ulcéreuse. Les anti-inflammatoires et la cortisone m’ont sauvé la vie au moins deux ou trois fois, mais je me rendais compte qu’à long terme ils ne réglaient pas le problème. Donc j’ai commencé à tout écumer, à chercher, à parler autour de moi, à associer toutes les 
techniques qui pouvaient m’aider; et, là, j’ai vraiment guéri. J’ai fait la même chose pour mon cancer.


    Quelles techniques vous ont le plus aidé?


    Je crois à la synergie. Mais c’est sûr qu’il y a des choses sur lesquelles on a plus de prise. La chimiothérapie, l’environnement, 
le terrain génétique, vous n’avez pas beaucoup de prise là-dessus. On en a déjà davantage sur ce qu’on mange. Et je pense que 
la place où l’on peut vraiment se prendre en main, c’est nos états intérieurs, c’est notre psychologie, au fond. C’est pour ça 
que j’insiste sur l’importance qu’il y a à travailler là-dessus.



    Recommanderiez-vous à tous ceux qui ont un cancer de faire une psychothérapie?


    Oui. Pour deux raisons. La première, c’est qu’on a besoin d’un soutien par rapport à l’angoisse, aux dépressions qu’on va 
rencontrer. Parfois, notre entourage peut l’apporter, mais parfois ils sont tellement contractés que ça renforce vos propres 
peurs. Et puis on ne peut pas tout partager avec eux, par crainte de blesser, de gêner. On a besoin d’un endroit où l’on 
puisse s’exprimer librement, se laisser aller. L’autre raison, c’est d’aller voir comment je ressens ma propre maladie, 
comment je ressens les organes qui sont atteints; ça permet de se mettre à l’écoute de ce qui est en jeu.



    La maladie a donc un sens?


    C’est toujours intéressant de se mettre à l’écoute du sens d’une maladie. Même une grippe. Pourquoi est-ce que j’attrape une 
grippe à tel moment? La plupart du temps, c’est parce qu’on est fatigué, qu’on a besoin de se cocooner un petit peu. Donc de
 revenir à soi. La maladie invite toujours à revenir vers soi, à une sorte d’intimité avec soi. Et c’est sûr que les êtres humains sont 
des chercheurs de sens. On se pose la question: pourquoi moi? pourquoi ça m’arrive? Il faut tenter de répondre à ces questions. 
Mais je dirai aussi qu’il est très important de ne pas en faire une obsession, car alors ça devient une dictature. On tourne encore 
dans notre mental. C’est pour ça que je dis aux gens que ce qui est intéressant, c’est de se mettre à l’écoute du sens. 
Pas tant chercher, chercher, chercher, mais écouter ce qui peut venir de soi.



    Comment se met-on à l’écoute du sens?


    Oh, vous fermez les yeux quelques secondes et vous laissez venir. Des couleurs, des souvenirs, des idées… Après, on peut 
amener la parole extérieure, chercher ce que la médecine chinoise dit de ça, ce que l’homéopathie propose, consulter des livres… 
Ah, ils disent ça? Tiens, ça, ça me parle. Il faut aller vers les choses qui résonnent en nous et, en fait, on tricote sa chose comme
 ça. Le plus important, c’est d’être vivant par rapport à ça, de se mettre en quête de quelque chose. Parce que, ce que le corps 
entend à ce moment-là, ce que les cellules entendent, c’est: «Tiens, tout à coup on a de l’attention, on n’existait pas et tout à 
coup on existe.» Comme un enfant fatigant, qui ne vous lâche pas. Tout à coup, vous lui donnez de l’attention, il arrête.



    Mais si l’on ne trouve pas le bon sens?


    Il n’y a pas un bon sens. Ce qui compte, c’est qu’il y ait du sens à votre maladie, que vous cherchiez un chemin, que vous le trouviez. Ce sera de toute façon un chemin d’attention à soi, de respect approfondi de soi, et ça, c’est déjà un 
élément guérisseur. Ça stimule la guérison.


    La maladie dénonce-t-elle toujours, comme vous le dites, un écart entre soi et soi-même?


    Oui, parce que souvent on devient quelqu’un par la force de la vie, la force des choses, les attentes de nos parents. 
On se trouve un chemin au fond. Et c’est souvent une sorte de compromis par rapport à ce qu’on sent qu’on aurait pu
 devenir. C’est de cet écart-là que je parle. S’il devient trop grand, si la vie qu’on mène n’est plus assez satisfaisante, 
il y a une perte de joie de vivre. Et si elle est trop forte, la maladie s’installe; elle vient vous dire qu’il y a quelque 
chose qui ne va plus, qu’il faut aller voir ce que c’est.



    On est donc responsable de son cancer?


    Non! Je dirai que la maladie est une occasion de devenir responsable de soi. De ce qu’on a fait avec ses talents, avec ses goûts
qui n’ont pas encore trouvé leur expression. De mieux se connaître. Moi, j’ai réalisé que j’avais oublié mon goût pour les activités 
artistiques, que tout ce que je faisais, les conférences, les livres, la télévision, et qui était passionnant au début, toutes ces choses 
étaient devenues des charges et des responsabilités qui m’ont poussé à beaucoup trop négliger l’aspect ressourcement de la vie: 
être avec mon amoureuse, mes amis, dans la nature, faire de la poésie, de la musique… Je suis convaincu que trouver du sens 
et trouver de la joie, ça libère de l’énergie, et cette énergie-là peut être utilisée pour revenir à la santé.


    Vous avez aussi beaucoup travaillé sur vos états intérieurs pour stimuler la guérison. Comment?


    Surtout grâce à la visualisation et à la méditation, que j’ai pratiquées radicalement, tous les jours. C’est comme les poids 
et haltères. On part d’une pensée positive, on l’amène au niveau d’une sensation et, à force de pratique, on réveille notre capacité à regarder et à sentir les choses dans une lumière positive. J’ai mis sur mon site un exercice de dialogue avec les cellules, qui 
est gratuit et qui peut vous guider dans un travail de visualisation. Le premier temps, c’est une détente, le deuxième une écoute 
des organes touchés, et la troisième partie, c’est justement d’utiliser la force de la pensée positive, créatrice, pour créer un 
paquet de nouvelles cellules, de les imaginer dansantes, lumineuses…



     N’est-ce pas de l’ordre de la pensée magique?


    
Si vous êtes inquiète, vous vous sentirez mal, vous aurez une boule au plexus. Alors, si des pensées négatives 
arrivent à bouger votre physiologie, pourquoi des pensées positives ne le pourraient-elles pas? Il n’y a rien de magique dans cette approche: nous sommes faits de milliards de cellules, elles sont le plus petit dénominateur et ce sont elles 
qui sont les plus faciles à influencer aussi. 



    Comment Monsieur Tout-le-Monde peut-il s’y retrouver dans toutes ces techniques et éviter les charlatans?


    Il faut aller vers ce qui nous parle et fuir tous ceux qui prétendent détenir la vérité et veulent vous l’imposer. Se faire 
confiance un peu et, aussi, se dire qu’il n’y a aucun élément qui peut vous sauver à coup sûr. On ne peut que favoriser le retour à la santé, c’est la nature qui décide. Il faut surtout sortir de son isolement et briser le silence. Le premier enseignement de 
la maladie, c’est qu’on ne peut pas s’en sortir seul. Faites-vous accompagner, demandez autour de vous: il y a plein de gens 
qui ont de l’expérience. Et faites, quand vous le pouvez encore, le choix de vous donner du temps !



    Durant votre cancer, vous avez accompagné une amie atteinte d’un cancer du sein et qui en est morte. 
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui ont un proche malade?


    De dire ce qu’ils ont à dire, en respectant la personne et en lui laissant sa liberté. C’est difficile. J’ai trouvé bien plus 
difficile d’accompagner Yanna que d’avoir le cancer. Comme malade, on a toujours quelque chose à faire. Mais quand 
on accompagne, on est juste assis là, on rend de petits services… On vit plus d’impuissance et de révolte. Pourtant, il 
faut s’organiser pour rester en forme et de bonne humeur à travers tout ça car, quand on est très malade, la personne qui 
vous fait le plus de bien est celle qui est de bonne humeur dans votre chambre. Un autre conseil pour aider les malades, 
qui souvent se font des reproches sur leur vie, c’est de les amener à revenir au niveau des intentions avec lesquelles ils 
ont fait les choses. On peut ainsi les aider à se respecter, à s’aimer, puisque même ce qu’on n’a pas bien réussi part 
en général d’une bonne intention.



    Pourquoi avoir fait un livre de votre expérience?


    
Je voulais donner une sorte de chemin aux gens et leur permettre de l’évaluer et de se dire:
 « Tiens, il a fait son cocktail comme ça et ça a bien réussi. Peut-être que je peux faire le mien. »


     

    Entrevue publiée dans l’ « Infolettre » de Terre de Lumière du 12 mars 2011.
    http://www.terre-de-lumiere.com 

     

    Il n’y a pas de guérison en tant que telle, tout est autoguérison !

    Voici un extrait de l’excellent livre Revivre ! de Guy Corneau

    "Les médecins et leurs médicaments, les thérapeutes et leurs techniques, les suppléments alimentaires et vitaminiques, tout cela a pour véritable effet de stimuler nos propres mécanismes de survie, ceux qui sont intérieurs à chaque cellule et qui font partie du patrimoine organique de l’être. La chimie, le repos, la psychothérapie, la fantaisie, la beauté, l’amitié, l’amour, la nature et l’expression servent tous à animer et à stimuler ces mécanismes si précieux. Ces éléments agissent comme autant d’environnements bénéfiques vis-à-vis d’une guérison qui vient de l’intérieur. Voilà pourquoi il ne saurait y avoir de formule magique émanant de l’extérieur. Une fois que l’on a mis en place le cadre guérisseur qui nous convient, il faut par la suite compter sur ses propres ressources, cultiver ses états intimes, activer le plus de joie possible et faire confiance à la vie.



    Nous cherchons à l’extérieur le coup de baguette magique. Mais il vient de l’intérieur. La maladie sert justement à éveiller le magicien de la vie dont les ressources dorment, négligées. Je ne sais pas pourquoi il est si difficile de se convaincre d’une telle chose.



    Sans cesse, je dois me le rappeler à moi-même. Sans cesse. Le mécanisme consistant à chercher de l’aide 
à l’extérieur est si fort que l’on oublie avec la plus grande facilité du monde que les sensations d’amour, 
de paix et de liberté intérieure constituent les agents de guérison les plus puissants.

"

     

     

     

     

     


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  •   Pour ceux qui ne souhaitent pas particulièrement se former à une pratique, mais seulement traiter leurs inconforts  sur un thème particulier ( ex. arrêter de fumer, problème de poids, la peur du changement, je manque de confiance en moi, je n'arrive pas à tourner la page (le deuil, le pardon), violence et colère, la peur de l'avenir, solitude, rejet, abandon … ), j'organise des séances de groupe (en journée, ou en ½ journée, parfois en plusieurs volets...)

    Il n'est pas indispensable de connaître l'EFT, ni aucune autre pratique de psycho-énergétique.  Et c'est une bonne façon de découvrir ces outils et leur efficacité pour traiter facilement les difficultés avec lesquelles nous nous débattons.

    A noter aussi que le travail en groupe s'avère très efficace, bénéficiant de la synergie des personnes présentes. Les résultats sont souvent étonnants, permettant de déceler et résoudre des blocages "cachés" à/par notre esprit conscient. Lire à ce sujet le témoignage de Céline, ICI

    Plusieurs thèmes vous sont proposés ci-dessous. D'autres sujets peuvent être posés à votre initiative et de nouvelles dates aménagées. N'hésitez pas à me contacter à cet effet.

    Pour les praticiens qui reçoivent des clients de tous horizons, ces ateliers offrent d'autres aspects de la pratique et constituent un complément à leur formation pour ouvrir le plus largement leur palette d'intervention.
    contact:
      jod470@orange.fr
     

    CONDITIONS  : minimum de 3 participants

    PRIX : Certains ateliers sont prévus sur une journée, d'autres sur une demi-journée.  90 € la journée (6 h), 45 € la ½ journée (3 h), pour les ateliers organisés sur AGEN.


    Les thèmes prochainement traités: 

     

    *      Peur de l'avenir, du changement
          
    1er avril, à AGEN (14h- 17 h)

     

    *      Savoir dire NON
          
    7 mai, à AGEN (14h- 17 h) réserver votre place

        

    *   Je manque de confiance en moi
        
    Date à définir,  à AGEN (14h- 17 h)
       


     

        

         Ici, le thème est privilégié. Pratiques énergétiques, techniques et autres outils, tels des jeux d’écriture  s’invitent librement pour vous aider à dépasser vos éventuels blocages et à explorer votre potentiel.
         Abordé sous l’angle ludique, stimulant votre créativité, cet atelier pourrait faire apparaître les clés que vous cherchez. Aucun préalable n’est requis, point n’est besoin de connaître la moindre technique, juste la curiosité de voir se révéler vos talents et enjeux secrets... lorsque le mental accepte de se reposer. 


    N'hésitez pas à me contacter pour affiner une date ou un autre thème qui vous intéresse. 

     
    Bulletin d'inscription, ICI

    De nombreux thèmes peuvent être posés, par exemple:
         "Faire face à la critique",
         "Peur du changement",
         "Peur de l'échec",
         "Je me sens exclu(e), rejeté(e)",
         "Souffrance de solitude",
         "Je suis rongé(e) par la jalousie,"
         "Manque de confiance en soi",
         "Les problématiques liées au poids",
         "Ces émotions qui font manger sans fin"
         "L'abondance" ou "le sentiment de manque",
         "Tourner la page",
         "Phobie des araignées (ou souris , avion, ascenseurs ou...),
         "Oser faire le pas",
         "Créer sa réalité (loi d'attraction)"
         "Grogne et râlerie"
         "En finir avec la cigarette" (ou le sucré ... et autres addictions possibles...)
          ...


      

     

      


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  • Le point de vue d'une thérapeute.
     

     Je suis réflexologue et je pratique l'EFT avec beaucoup d'enthousiasme depuis un an et demi. Je l'utilise de deux façons, soit en mode unique de thérapie dans certaines séances, soit en complément de la séance de réflexologie que je pratique. Dans ce deuxième cas, je consacre 15 minutes, rarement plus, à traiter par l'EFT une douleur "attachante" par exemple. Et les résultats sont époustouflants.

    Voici le texto que j'ai reçu peu après ce type de séance mixte :

    « Grâce à votre aide, j'ai libéré la douleur fulgurante du dos.
    Encore merci ! »

    Cette cliente m'avait expliqué qu'elle avait cette douleur depuis quelques mois, qu'elle avait vu par deux fois son ostéopathe et que le dysfonctionnement revenait systématiquement après la séance d'ostéopathie.

    J'ai pratiqué également une séance d'EFT à une ostéopathe de mes amies qui, depuis, s'en sert en complément de sa pratique, et voici le mail qu'elle m'a adressé, 3 semaines après :

    « Encore un grand merci pour ta séance et pour ton enseignement: je m'en sers tous les jours.
    J'ai téléchargé le fascicule et bien lu les détails: c'est passionnant et je n'en suis qu'aux balbutiements !
    Je m'en sers donc pour moi et j'ai aussi commencé à le travailler avec quelques clients dans des choses simples: douleurs ou émotions très ciblées.
    J'attends leur retour, après quelques jours pour t'en parler.

    Pour moi, c'est une libération !!!! »

     Je ne peux qu'encourager d'autres thérapeutes à s'ouvrir à l'EFT.

    Martha

     
    (Témoignage posé en janvier 2011)


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  • EFT – Communication avec l’animal

     C'est un sujet très sérieux sur lequel Marie-Hélène apporte son témoignage. Vous pourrez trouver à la suite un lien très documenté sur cette question, et qui sait, vous découvrir vous aussi un talent particulier dans ce domaine.

     

    Mes voisins ont un chien, « Labruti », qui vit dans la cour, située juste en-dessous de mes fenêtres. Un gros chien, qui a besoin d’énormément d’espace, et là, il est enfermé dans quelque chose comme 25 ou 30 m². Un chien qui, en dehors de son travail de chien, aboie dès qu’un chat se promène ou qu’un oiseau passe. Un chien qui supplie dès que ses maîtres sont à l’intérieur. Un chien qui s’ennuie. Un chien qui ne connaît ni jour ni nuit… Peu lui importe qu’il soit 2h ou 10h du matin, 20h ou 23h : pour lui, c’est toujours l’heure d’aboyer, geindre et grogner. Il n’obéit même pas aux ordres des habitants de sa maison. Et eux, c’est à croire, ne l’entendent pas.

    Il était devenu un véritable cauchemar.

    L’EFT m’a permis de transformer la situation, en commençant par transformer mes sentiments à son égard. Je le détestais, et le simple fait de l’entendre me mettait hors de moi. Il fallait une bassine d’eau pour le faire taire. J’ai suivi un atelier EFT, au cours duquel, en cherchant une réaction personnelle très énervante, Johanne m’a suggéré de travailler sur le chien. Je n’y croyais pas moi-même, et ce jour-là, j’étais bien incapable de penser sérieusement « je suis un bon chien », pour moi c’était bien plus absurde que pensable ! Et pourtant… depuis, Labruti n’est plus le même.

    Trois rondes en direct, en face à face, « Même si j’aboie pour un rien, je suis un bon chien, et on m’aime et on me respecte infiniment » ont suffi à le calmer. Au départ, il s’est tu, il m’a regardée sans comprendre, avec des yeux de parfait abruti, et comme je continuais mes rondes en tapotant et en lui suggérant « je suis un bon chien », il s’est dirigé vers sa niche, en me fixant  toujours, la queue relevée, la tête tournée vers moi, les oreilles toujours dressées (on aurait dit un crabe, un animal articulé), l’air non pas penaud mais interloqué. Il est allé se coucher. Je ne l’ai pas réentendu de la journée.

    Peu à peu, au cours des rondes suivantes, son regard a changé : il est devenu plus « humain » !

    Maintenant, le faire taire est devenu un jeu d’enfant : il obéit à mes ordres. Et en cas de récidive, il suffit que je le regarde, et il va à sa niche, comme un bon chien qu’il est devenu, sans un mot, sans aucune haine ou violence. C'est devenu un code ; le respect s'est instauré entre nous. Même plus besoin de tapoter. C’est magique !

    Et j'ai gagné un ami.

    Marie-Hélène

     

     Sur la question de la communication avec l'animal, vous pouvez lire le texte indiqué en lien ci-dessous en renvoi au site www.energie-sante.net

    http://www.energie-sante.net/fr/CA010_la-communication-animale.php

    Vous pouvez écouter également un enregistrement de Laila Del Monte et de Conrad White Eagle, qui parlent de leur "talent" particulier dans ce domaine. Radio "Ici et Maintenant".

    http://rimsave.com/?p=1023 

     

     


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  • Aline est venue me consulter le 21 octobre 2010.

    Au cours de notre séance, diverses situations d’autorité extérieure, d’interdictions, voire de brimades et d’injustice ont été traitées.
    Un mois plus tard, Aline m’écrit ceci :

     

    Bonjour Johanne,

    Je voulais d’abord vous remercier pour le temps que vous m’avez consacré.
    J’ai avancé depuis. Vous m’avez vraiment bien aidé lorsque je suis venue. 

    J’ai pratiqué les exercices mais bizarrement ils ne résonnent pas.

    Par contre je suis stupéfaite des résultats de certaines choses qui m’étaient douloureuses avant la séance et qui depuis sont devenues anodines.

    J’ai fini par aller voir mon ostéopathe parce que ma sensation de « cocotte minute sans soupape » ne s’arrêtait pas . Cela m’a permis de mettre le doigt sur une autre période douloureuse. […]

    Je suis consciente que le fonctionnement dans lequel je me suis enfermée et dans lequel on m’a enfermé aussi  est si bien rôdé qu’il en devenu « rassurant » en quelque sorte !!! et paradoxalement d’ailleurs. […]

    Ce qui m’embête dans tout cela c’est que si j’accepte ces changements, les vagues qu’ils vont provoquer risquent de bouleverser mon entourage très très proche.
    Ma famille, mon mari  et certains de mes amis m’aiment parce que je suis tolérante, tellement tolérante que tout le monde m’a muselée et n’attend que des « oui, bien sûr, tu as raison ! » .

    D’un autre côté en agissant ainsi de mon côté, je ne m’attire pas d’inimitié. Cela m’arrange je n’aime pas les conflits !!!

    Mais les vies sans conflits n’existent pas.

    Je vous remercie Johanne, pour tout ce que vous m’avez donné.

    Donc je vous recontacterai pour une autre séance dans quelques temps, très certainement.

    Merci,

    Je vous souhaite une excellente journée.

    Aline

     
    Ma réponse

     Bonjour, Aline,

    Merci pour votre message qui est vraiment très significatif.

    La séance a bien produit ses effets libérateurs. Vos réactions ensuite sont tout à fait explicables (et connues) et vous décrivez très bien la résistance qui contre le processus (pourtant sous-jacent):

    Y a-t-il une meilleure illustration de ce que Gary Craig appelle "l'inversion Psychologique"? (et vous en avez parfaitement conscience). C'est sans doute le volet à travailler, pour débloquer ce frein. Car rouler avec le frein perturbe le voyage, demande une surconsommation de carburant et use les moteurs... enfin, vous suivez la métaphore.

     Ensuite, vous parlez de conflits, que vous évitez spontanément... Là aussi, c'est votre crainte actuelle, parce qu'il existe encore un message inconscient que l'autre a la priorité, ou que vous ne méritez pas, ou n'avez pas le droit de... Bref, c'est "cette croyance" (inconsciente) qui vous contrôle. Mais quand on est en prise avec soi, le conflit n'a plus du tout la même coloration, et le "relationnel" ne fait que se réaménager, naturellement, pour le plus grand bien de chacun et de tous. 

     Ce sont toutes les résistances que nous mettons en place, dans un processus de survie qui nous font craindre. Et c'est bien normal.

    Vous dites encore que "les exercices ne résonnent pas"... c'est peut-être le signe que le problème qu’ils visaient (en prolongement de notre séance) est résolu et que vous pouvez passer à autre chose; ou alors que vous vous gardez à côté pour ne pas trop vous bousculer... enfin... ce serait à voir.

    C'est sûr que si vous appreniez à utiliser l'EFT au quotidien (disons le plus souvent possible dans toutes sortes de cas et de situations), votre confort s'en trouverait tout de suite accru. Et plein de situations se trouveraient alors résolues simplement, sans même avoir un effort à faire.

     La consultation d'un praticien  "expérimenté" reste ensuite l'opportunité de fouiller plus loin, comme avec un coach en développement personnel, pour aller à la rencontre de vos propres zones d'ombre. Nous en avons tous.

    Pour apprendre à vous servir de l'EFT, vous pouvez déjà lire l'ouvrage gratuit de Gary Craig (disponible sur mon site). Mais le plus simple serait sans doute de faire un atelier de 2 jours. Un groupe est toujours porteur en plus et cela permet d'envisager de multiples cas de figures. 

     Amicalement à vous,

      Johanne


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