• L'étude de cas qui suit m'est adressée par Martha RYCKWAERT, praticienne EFT.

    Mademoiselle Mandarine, souhaite travailler sur ses problèmes de poids et  de comportement alimentaire compulsif.

    Elle est suivie par une société connue pour ses accompagnements dans l’amincissement. Cet accompagnement l’agace ; d’ailleurs, elle ne se rend pas à tous les rendez-vous et quand elle y va, c’est généralement avec beaucoup de colère.

    « Prendre soin de moi m’est impossible » me dit-elle. « L’hygiène alimentaire me paraît austère. Je préfère m’empoisonner à manger n’importe quoi. Et de toutes façons tout ce qui fait du bien à mon corps et qui doit passer par la voie orale, je n’y arrive pas… ». Et c’est dit de façon  catégorique sur un ton très vif !

    En remontant la piste pour trouver un évènement spécifique dans la vie de Mandarine, qui illustrerait qu’il ne lui est pas possible « d’ingérer » (pour reprendre son vocabulaire) quelque chose pour faire  du bien au corps, nous arrivons à un épisode de son enfance : elle est assise sur le canapé familial, elle est malade, elle a 40 ° de fièvre. Sa mère n’arrive pas à lui faire prendre la gélule d’antibiotique. Son père, vraisemblablement très anxieux que sa fille refuse de se soigner, crie, se met en colère, lui démontre en démontant la gélule pour n’absorber que l’enveloppe de ce médicament, que « c’est facile ».  Et elle n’y arrive pas. ! Malgré les arguments raisonnables : « Tu dois te soigner ». Evoquer cette scène qui remonte à plusieurs dizaines d’années est encore très émotionnel pour Mandarine qui est en larmes. Elle a peur, elle est  très en colère contre son père qui pratique « un abus de pouvoir… a trop d’emprise sur les gens, perd le contrôle »… Nous avons tapoté sur tous les ressentis de cette scène.

    La tension émotionnelle a fortement baissé, mais Mandarine, fatiguée, préfère que nous arrêtions là pour aujourd’hui.

    2ème séance une semaine plus tard.

    —    « Avez-vous remarqué des changements de quelque ordre que ce soit depuis notre dernière séance ? »

    —    « Aucun », me répond Mademoiselle Mandarine. Et c’est dit sur un ton aussi vif qu’au début de notre première séance.

    —    « Donc, vous mangez de la même façon, des gâteaux pendant votre journée de travail, du chocolat en quantité… »

    —    « …En fait, si, quelque chose a changé : j’ai plus conscience de la valeur de ce que je mange. Certes, hier soir, j’ai mangé une plaque de chocolat, mais je suis consciente de ce que ça représente. Alors que, précédemment, je mangeais de façon compulsive, sans  même me rendre compte ».

    Je lui demande de me raconter de nouveau la scène d’enfance, où, malade sur le canapé, elle affrontait la colère de son père qui essayait de lui faire avaler une gélule de médicament « pour son bien ». Elle me raconte la scène, et, « Tiens, c’est tout à fait neutre », me dit-elle.

    Nous poursuivons notre travail de détective pour essayer de comprendre à quand remontent les premiers comportements alimentaires anarchiques.

    Elle me dit avoir toujours eu un « bon appétit », mais entre 19 et 20 ans, elle a des crises de boulimie et « se fait vomir ». A ce moment-là, dans sa vie, elle a un amant (marié) dont elle est très amoureuse. « C’était l’amour de ma vie, je voulais l’épouser ». Au bout d’un an et demi de relation passionnée, il lui annonce qu’il quitte sa femme… mais c’est pour aller vivre avec une autre !  Tous ses espoirs et ses rêves sont anéantis. Elle en parle sans émotion, me disant qu’au fond cela avait été une bonne chose.

    Parallèlement, elle me parle de sa vie affective actuelle ; en couple avec  Albert depuis quelques années, elle s’est inscrite néanmoins sur un site internet de rencontres. Elle ne remet pas en question « son » Albert qui lui apporte de la sécurité, bien qu’elle ressente un manque affectif…

    « Quand je vais sur ce site, je me demande ce que je vais y chercher ; ça me met mal à l’aise. Je ne sais pas si c’est de la culpabilité, mais ça me gêne, j’ai l’impression que je le trahis. Oui, c’est ça, c’est de la trahison ! Et d’ailleurs, tout ça me rappelle une dispute avec mon père ».  Des larmes de nouveau. « Quand j’étais adolescente, j’avais répondu à une publicité qui proposait des cours de peinture. Je voulais simplement avoir des renseignements. Je n’ai pas reçu les infos par la Poste, mais par un démarcheur qui a débarqué un samedi matin à la maison. Là, mon père l’a reçu agréablement, a écouté avec beaucoup de courtoisie sa présentation, et a dit : « D’accord ». J’inscris ma fille à ce cours. »

    Grosse émotion, Mandarine est en pleurs : « Et moi, j’y ai cru ! j’ai cru qu’il allait me payer mes cours de peinture, qu’il était d’accord. Mais dès que le démarcheur a passé la porte, mon père s’est mis dans une colère terrible, m’a engueulée en disant qu’il n’en était pas question, que c’était toujours pareil, que je faisais n’importe quoi sans réfléchir aux conséquences… »

    Nous utilisons la technique du film. Je demande à Mandarine quel titre elle donnerait à la scène la plus douloureuse de cette situation si c’était un film. Elle choisit « Renversement ». De très gentil qu’il avait été avec le démarcheur, le père était  devenu très en colère. Le titre de « renversement » est douloureux à 8/10. Elle est en larmes. Nous tapotons « renversement ». Après 2 rondes  de tapotements, elle a une douleur à la tête, une gêne respiratoire dans la gorge que nous tapotons. Après la ronde de tapotements sur les symptômes manifestés par son corps, les sensations physiques désagréables se sont évanouies. Mais le titre « renversement » est encore douloureux à 7/10.  Elle est très en colère contre son père « qui m’a culpabilisée », me dit-elle. Puis, c’est de la colère contre elle, parce qu’elle avait le droit d’avoir envie de faire de la peinture. Quand nous rafraîchissons ses ressentis, le titre « Renversement » n’est plus douloureux, mais il reste cependant un inconfort.

    — « Y aurait-il un autre titre que vous pourriez donner maintenant à la scène la plus douloureuse ? »

    — « C’est lui qui a déconné ! ».

    Voilà donc le nouveau titre que nous tapotons « C’est lui qui a déconné », et au fur et à mesure, elle rit et en riant me dit « Qu’est-ce que ça me fait du bien, parce que c’est ça, il a déconné ! ».

    Fin de la ronde de tapotements. Je lui demande de me raconter de nouveau la scène entière.

    Elle me raconte la scène tout à fait différemment : « En fait, je suis même pas sûre qu’il se soit mis en colère. Je me souviens qu’il a demandé à Maman de résilier les cours de peinture et que j’étais soulagée. Eh oui, j’étais soulagée. Parce qu’au fond, c’était drôlement trop cher, ces cours ! ».

    Et là, Mandarine se sent très légère et n’en revient pas de voir la scène si différente ; elle en vient même à douter des souvenirs qu’elle en avait et qui étaient restés tellement douloureux. Elle est très étonnée de l’angle de vue complètement différent qu’elle a désormais sur cet évènement, au point qu’elle change tout à fait la façon de raconter l’histoire (en quelque sorte un recadrage spontané).

    Mandarine est une artiste très créative aujourd’hui, pourtant,  elle avait gardé la mémoire d’avoir été brisée dans son élan, et de n’avoir pas été respectée dans ses désirs. D’ailleurs, ce non-respect de ses désirs, elle l’avait reproché à son père et nous l’avions largement tapoté dans la scène des cours de peinture…faisant même quelques « ponts » avec « peut-être » une forme de non-respect de son corps dans son comportement alimentaire.

     Je sors un paquet de gâteaux pour lui en proposer. C’est le sucré et le chocolat qui la font craquer déjà depuis un certain temps . «Non, me dit-elle, ça ne me dit rien ».

    — « Et si je vous proposais du chocolat au lait au praliné ? » (son préféré !)

    — « J’en prendrais un carré, juste pour le plaisir ».

    Elle part libérée, étonnement légère.

    Ce qui touche à la nourriture est connecté à des mémoires biologiques archaïques inconscientes de survie. Je ne suis donc pas certaine que 2 séances auront suffi. Toutefois, les résultats de l’EFT sont  rapides et profonds. D’autant que nous avons pu repérer très vite deux souvenirs très précis qui avaient pu engrammer chez Mandarine une répulsion à prendre soin de son corps et une mémoire de non-respect de ses désirs. 

    Je propose  à Mandarine un rendez-vous de bilan dans 15 jours, libre à elle de l’annuler quelques jours avant la date fixée si elle sent que ce nouveau rendez-vous est devenu sans objet.


    Martha RYCKWAERT

    Praticienne et artiste EFT à AGEN
    mryckwaert@orange.fr
    06 89 45 12 18


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  • Pratiquant le Reiki, Hélène a l’habitude du travail à distance. Aussi a-t-elle eu tout naturellement l’idée d’appliquer l’EFT dans ce contexte.


    Lundi dernier une amie m'a appelée car cela faisait plusieurs semaines qu'elle était réveillée la nuit par le même cauchemar. Evidemment cela générait beaucoup d'angoisses et la fatigue commençait à s'installer.

    Autre conséquence, elle appréhendait de plus en plus de conduire sa voiture car dans son cauchemar elle avait un accident avec sa voiture qu'elle ne maîtrisait plus.

    Venant de découvrir l’EFT, j’ai pensé tout de suite que je pouvais l’utiliser à cette occasion. Je me suis souvenu que l’on peut tapoter sur soi pour quelqu’un et pratiquer l’EFT « par transfert »*

    J'ai travaillé avec elle sur son angoisse (à 10 au départ ), lui disant que j’allais utiliser une méthode apprise au cours du WE précédent, sans lui expliquer quoi que ce soit d’autre. Je lui ai juste demandé de penser à moi pendant que je tapotais sur moi, utilisant ce qu’elle m’avait décrit, les endroits de son corps où elle sentait cette angoisse et comment c’était…

    Quand je l'ai laissée, elle avait encore une toute petite gêne, mais elle se demandait surtout comment j'avais fait !!....

    Comme il était tard, je lui ai simplement dit que je lui expliquerais tout ça le WE suivant puisque nous devions nous voir. 

    En cours de semaine,  j'ai eu de ses nouvelles : elle ne se réveille plus la nuit et n'a plus d'angoisse en montant dans sa voiture.  Elle est ravie mais intriguée par ce que j’ai fait pour que l’amélioration soit aussi rapide.

    Et moi, depuis, je l'utilise pour tout ....... on ne m'arrête plus !! Les douleurs dans les jambes de mon mari, les lunettes que je n'arrive pas à mettre depuis 3 ans (verres progressifs !), les enfants que j'ai en plongée et qui sont "intenables" (sic !), et c'est incroyable car ça marche !

    Merci encore pour tout ce que tu m'as apporté !

    Excellente semaine à toi.

    Hélène
    Bordeaux
    06 83 97 73 47

    * Pour mieux comprendre ce qu'est  le travail par "transfert", vous pouvez voir l'application sur les animaux dans l'article "La tourterelle"

     


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  • Dans le « Processus de Paix Personnelle » qu’il nous propose comme « outil de premier choix », Gary Craig nous dit qu’en nous orientant vers notre paix personnelle nous obtenons un effet sur la paix mondiale, planétaire.

    Après quelques mois d’EFT seulement, découvert au cours d’un atelier de formation, Josie note des transformations dans son monde environnant et remarque les changements impressionnants qu’elle voit se produire dans sa vie et autour d'elle.

     

    Il y a  22 ans, j’ai dit « stop » à une situation conjugale difficile avec un mari qui avait des maîtresses et qui me battait ! Je suis alors partie en emmenant mes 3 enfants.

    Ayant beaucoup d’affection pour ma belle famille, une affection partagée, j’ai toujours gardé contact avec elle. Je ne suis pas entrée dans les détails au sujet de cette séparation ni sur les comportements violents de mon mari. Je ne savais pas comment il avait expliqué les choses de son côté, et personne ne m’a posé de questions.

    Cette famille était très gentille avec moi, et je ne disais pas de mal du père de mes enfants. Le problème était à l’intérieur de moi, entre moi et… moi.

    Ce n’est qu’il y a 2 ans que j’ai appris, en retrouvant des neveux et nièces éloignés, qu’il avait raconté que j’étais partie dans une secte ! Venant de lui, je ne me suis pas étonnée qu’il ait préféré me donner le mauvais rôle.

    Dernièrement, ma belle-mère est décédée, et je suis partie à ses funérailles, autour de mes enfants, à l’autre bout de la France. La veille de la sépulture, le soir, la famille s’est réunie et nous avons mangé tous ensemble.

    Et c’est là que s’est produit ce qui pourrait ressembler à « un miracle ». Le père de mes enfants a dit, devant tout le monde : « J’ai une déclaration à faire. Voilà : il y a 22 ans, j’ai fait beaucoup de mal à Josie. Je voudrais lui demander pardon de lui avoir fait tout ce mal. J’ai dit des choses… et c’était pas vrai. Je m’en excuse… ».

     Je me suis alors levée et je lui ai dit : « J’accepte tes excuses », sans rien dire d’autre.

    Je me suis dit « Ca, c’est le travail que j’ai fait avec l’EFT qui l’a rendu possible». Parce que ce n’est pas un homme à se comporter comme ça, c’est un homme de poigne, habitué à commander, qui jamais ne ferait des excuses à qui que ce soit… C’est vrai que ce soir-là, il avait de la peine et que ça l’a peut-être aidé à présenter ces excuses inattendues…

    Dans le regard de mes enfants, ce que j’ai vu était magnifique ! Je me suis dit « Merci la vie  d’avoir permis ça ».

    Pendant ces 22 ans, il nous était arrivé de nous retrouver dans des événements familiaux autour de nos enfants, mais ça restait toujours distant : « Bonjour/bonjour », «  Ca va ?/ Ca va » . En 22 ans nous n’avions jamais eu une conversation ! 

    Ce que j’ai vécu là,  ça fait partie de ce que je vis depuis que j’ai découvert l’EFT. Je sens « un relâchement » en moi et je vois des choses se dénouer. Avec le travail que je fais sur moi en EFT, je me sens plus calme, j’ai davantage confiance en moi, confiance dans les choses qui arrivent, je peux me poser, attendre, écouter. Je me sens de plus en plus en paix, j’ai une meilleure opinion de moi…

    Pour mon ex-mari, les tromperies, la maltraitance, tout ça c’est au passé. Et la paix qui grandit dans mon cœur depuis que je travaille avec l’EFT me permet de voir les situations se transformer. J’ai une maison à vendre, je n’ai pas encore retrouvé un boulot, mais les choses se décantent, une à la fois.

    Je retrouve confiance dans la vie et je crois à nouveau possible de pouvoir rencontrer quelqu’un, de pouvoir faire confiance à un homme, d’inscrire une histoire à deux dans le temps.

    Josie

     


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  • Elle est sans cesse « enrhumée » et c’est pénible à supporter à la longue !", m'explique sa mère, qui lui conseille d'essayer l'EFT.
    Elle ajoute:
    "Elle dit qu’elle est enrhumée mais ce qu’il faut savoir c’est qu’elle est allergique (acariens++++ et aussi poussière). 
    Cependant, il semblerait que ce problème physiologique soit de nature émotionnelle, ça pourrait déboucher sur d’autres choses …"

     

    Roxane vient de passer un an à l’étranger (Amérique du Sud), mais à peine de retour en France,  dès le mois de juillet, elle retrouve les mêmes difficultés, sans cesse « le nez qui coule », et c’est comme ça depuis… toujours, ou du plus loin qu’elle se souvienne. A l’école déjà. En cherchant dans sa boîte à images autour de cet inconfort, elle retrouve les fois où elle dormait chez une copine, quand c’était le soir et qu’elle n’était pas chez elle… mais rien de très précis. Peut-être de la poussière...

    Je lui demande de se centrer sur la sensation dérangeante, de la décrire le plus précisément qu’elle peut et de tapoter sur les symptômes qui la dérangent. Elle note une fois encore : « J’ai le nez qui coule » (évaluation de l’inconfort à 9/10), elle fait aussi le geste de serrer son nez entre les sourcils et les yeux et dit : « c’est quelque chose qui me prend, là »  (c’est désagréable à 8/10).

    Nous tapotons ces 2 sensations, l’une après l’autre, mais aucun changement ne se produit.

    Investiguons un peu :

    — Cela se produit-il plus souvent à certains moments de l’année ?
    Non, c’est tout le temps.

    — Comment ça se passe à l’étranger ?
    Elle observe qu’à l’étranger, elle a « toujours des choses à faire ». Elle évoque un peu sa vie au Brésil, en Amazonie , où même dans des conditions difficiles, en forêt, elle n’a pas eu ces inconforts de nez qui coule.

    — Qu’est-ce qui se passe en France qui ne se passe pas à l’étranger ?
    Là, elle remarque que le problème est le même qu’elle soit à Paris, à Lyon, à Marseille,  à Agen ou n’importe où ailleurs. 

    Puis elle note que ses réactions sont sans doute allergiques, ce qu’a révélé un diagnostic médical, identifiant les fauteurs de troubles : poussière et acariens.

    « Même si j’ai une allergie aux acariens et à la poussière, en France…
    « Même si j’ai une allergie aux acariens français et à la poussière française …

    A ce stade nous rions beaucoup, et nous poursuivons la séquence de tapotements en nous amusant :

    « cette allergie aux acariens », en alternance avec « cette allergie à la poussière » , « ces acariens en France »…, « c’est juste en France », «  à l’étranger, pas de poussière pas d’ acariens », « ces acariens français ». (j’aime bien décliner tous les angles d’une expression et jouer avec les mots dans  un ordre ou dans un autre).

    Pour notre deuxième ronde, nous nous centrons sur « les acariens », « cette allergie aux acariens », et à la troisième formulation, sa langue dérape et propose  « les appar… », mot interrompu, dont le son final évoque un « é i » mais la correction ne s’impose pas aussitôt pour Roxane comme si le mot « acariens » avait du mal à être retrouvé dans la seconde qui suit. Je continue alors en prenant le mot qui est là, à sa bouche : « les appareils », lui disant rapidement que ce lapsus qui s’est imposé a certainement ses raisons d’être, même si elle ne les connait pas.

     — Qu’est-ce que ce mot vous évoque ?

    Elle me dit alors que tout de suite, dès que je l’ai prononcé avec elle, elle a pensé aux hôpitaux. Ce qui la surprend.

    Nous cherchons ce que ce mot « appareil » évoque en association avec les hôpitaux dans son histoire. A-t-elle vécu des hospitalisations, ou vu des personnes de son entourage dans le contexte hospitalier avec des appareils… ? et tandis que je la questionne, ses yeux se fixent, un souvenir surgit. Plutôt deux mais c’est le premier qu’elle raconte.

     Elle est petite, elle met la main à environ 80 cms du sol et me dit « je voyais le monde à cette hauteur »,  elle avait 3 ans et souffrait d’un problème d’oreillons. On devait l’opérer.

    « Ils se sont mis à plusieurs », « ils m’ont sauté dessus et ils m’ont plaqué une chose sur le nez ». Ces expressions ont été prononcées soudainement sans rentrer plus avant dans les circonstances.

    Nous tapotons tout de suite sur la peur qui est présente, l’émotion est forte, accompagnée de larmes ; très vite l’intensité descend. Nous revenons alors à la scène.

    Le souvenir se précise. « Ils sont trois ». Il y en a « deux qui me tiennent » ; elle rejette ses bras en arrière, tendus, maintenus. Elle n’a rien oublié de son « envie de se débattre » et des deux qui la maintiennent, l’empêchent de se défendre, pendant que « un autre » lui plaque « ce  truc », « en appuyant au-dessus du nez ».  Le geste qu’elle fait avec sa main plaquée, comme crispée sur son visage, enserrant son nez, évoque la violence ressentie.  Elle se souvient « de l’odeur dégueulasse de ce truc »,  qu’elle a eu dans la bouche pendant 3 ou 4 jours ensuite. Nous tapotons sur toutes ces sensations qui s’estompent progressivement.

    Cependant elle garde encore une sensation désagréable : « cette chose qui me prend le nez » (et le geste qu’elle fait alors est identique à celui du début de notre séance !).

    « Même si j’ai encore cette chose qui me prend le nez…
    « Même si je sens encore en moi cette chose qui me prend le nez…
    « Même si j’ai gardé cette chose qui me prend le nez…

    Après la ronde, Roxane a du mal à retrouver la sensation pourtant si présente l’instant d’avant. (j’adore le regard d’étonnement qui accompagne ces moments)

    J’insiste encore et demande comment était «  cette chose », si elle se souvient de l’objet… C’était « un masque en plastique noir ». Nous évoquons encore cette chose, le temps d’une ronde.

    Pour vérifier que toutes les émotions sont bien levées, je lui demande de me raconter encore cet événement.

    Elle reste silencieuse quelques secondes,  et là, sans que je lui précise quoi que ce soit d’autre, elle fait le lien avec « l’impuissance »  ressentie à d’autres occasions dans sa vie. D’autres événements se présentent…

    Nous prenons du temps pour tapoter encore sur les ressentis d’impuissance associés. Les choses s’éclairent d’un jour nouveau. Tout n’est pas réglé mais une compréhension nouvelle est là.

    L’inconfort physique autour du nez qui coule n’a pas changé. Peut-être y a-t-il d’autres aspects à découvrir pour cette « chose qui prend le nez ». Sans doute aussi faut-il un peu de temps pour qu’une nouvelle dynamique énergétique se mette en place. Parfois, les résultats se font un peu attendre.

         La possibilité d’une nouvelle séance est posée... Elle n'aura pas lieu.

        Un an plus tard, Roxane va bien, ses allergies ont disparu.

    Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
    Johanne Desterel

    Praticienne et formatrice EFT, Agen - France
    courriel : jod470@orange.fr


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  • Depuis toutes ces années où j’utilise l’EFT, je n’en ai jamais fini de m’émerveiller sur tout ce que je vois se produire. Cela peut même sembler « magique » lorsque cela concerne un animal. Pour moi, c’est surtout une nouvelle preuve de l’interrelation entre toutes les formes de vie et l’occasion d’un nouveau regard sur les possibilités infinies dont nous sommes nanties.

    L’EFT pour un animal :

     J’aperçois sur mon parking une masse ébouriffée, une tourterelle presque inerte. Je m’approche doucement pour ne pas l’affoler et je vois que ses paupières closes n’ont même pas la force de s’ouvrir. Je distingue une grosse tique sur un côté de sa tête et des saletés qui se sont amassées autour de son bec.

    Précautionneusement, je l’attrape pour ôter la tique. Elle peut à peine remuer, même pas se défendre. J’en profite pour regarder si elle n’est pas blessée puis je nettoie son bec en le trempant dans un peu d’eau additionnée de 2 gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse. Elle réagit si peu que sur l’instant je ne donne pas cher de son devenir.

    Dans les minutes qui suivent arrive ma première cliente de l’après-midi.
    La séance terminée, je la raccompagne. La tourterelle n’a pas bougé de place ; elle semble encore plus affaissée, presque chancelante.  Ma cliente me dit : « Ouhwouff… là… je crois queeee… » et nous pensons qu’il n’y a pas grand chose à faire.

    Après son départ, je regarde une nouvelle fois cette tourterelle, qui semble jeune encore. Son chemin s’est arrêté là, je ne peux rien empêcher… et soudain je me souviens que j’ai « un petit truc » qui s’appelle EFT, qui marche aussi avec les animaux. S’il y a une chance de l’aider, saisissons-là. Je n’attends rien de particulier, je vais juste tapoter sur moi  en me connectant à elle.

    Je suis à 3 mètres en arrière et un peu décalée sur le côté.
    «Même si cette tourterelle est mal en point, c’est un bon oiseau. »
    « Elle est mal en point / à bout de forces… 
    »
    Non, je n’ai pas rêvé, elle a réagi ! Son cou se soulève un peu à chaque fois que je change de point. Pourtant je ne fais pas de bruit, je murmure à peine. Quand nous parlions tout à l’heure avec ma cliente, elle restait prostrée…

    Je poursuis la ronde en égrenant le malaise  que j’imagine : « Elle est tellement mal/ elle n’en peut plus/ elle est mal en point… ». A chaque changement de point, sa tête émerge un peu plus nettement et autant qu’elle peut se tourne dans ma direction. C’est à peine croyable ! Si vite !

    La  première ronde achevée, je continue en disant « je », comme si j’étais elle.
    «Même si je me sens mal encore, je suis une bonne tourterelle . »
    « Je me sens mal encore / épuisée / j’ai encore du mal à bouger … 
    », j’imagine juste dans quel état elle peut se sentir.
    Progressivement, la paupière de mon côté s’entrouvre, cligne plusieurs fois. Et tandis que je poursuis, la voilà qui écarte un peu une aile, maladroitement encore; elle entreprend de se nettoyer dessous, dessus… par petits coups de bec espacés, d’un côté, de l’autre. Elle est encore faible, s’arrête, récupère un peu, reprend…  pendant que j’enchaîne une nouvelle ronde.

    Elle semble moins groggy, même si elle n’est pas encore bien gaillarde. J’effectue une nouvelle séquence avec « encore un reste de fatigue ». Je la vois alors se soulever un peu, essayer de se déplacer sur ses pattes, tituber, bouger encore, trouver un nouvel équilibre au sol…

    Je  ne peux que constater la rapidité avec laquelle elle retrouve de l’énergie. Je me surprends à sourire en la regardant. Je ne doute pas qu’elle va retrouver la force de voler.

     Le téléphone m’appelle à l’intérieur. Lorsque je reviens dans le quart d’heure qui suit, elle n’est plus là !


    Sans doute est-ce dans ces moments où nous lâchons nos croyances au sujet de ce qui peut s’accomplir que tout peut se passer.

    Et pour ceux et celles qui se demanderaient encore comment c’est possible, je rappellerai brièvement que toutes les formes de vie s’exercent dans un champ électromagnétique et que les animaux, comme les plantes, sont dotés d’un système énergétique qui peut être perturbé tout comme le nôtre. La connexion entre deux systèmes énergétiques permet une action par « substitution» ; par le truchement des tapotements sur mon système, une action indirecte est possible sur un autre système énergétique qui peut recevoir… dans le sens qui lui convient et selon ses besoins. Car il reste essentiel de garder le plus grand respect de  ce qui s’accomplit et qui ne nous appartient pas.

    Mais le mieux est sans doute d’essayer et de simplement constater, au-delà de tous préjugés.

    Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
    Johanne Desterel

    Praticienne et formatrice EFT, Agen - France
    courriel : jod470@orange.fr

    http://eft-autonomie.eklablog.com/la-tourterelle-a58028077


           Pour d'autres témoignages sur l'EFT avec les animaux, consultez aussi sur ce blog: http://eft-autonomie.eklablog.com/marie-helene-et-le-chien-qui-aboie-a2492552 et http://eft-autonomie.eklablog.com/etonnee-et-bluffee-a37789963.

    http://eft-autonomie.eklablog.com/eft-et-communication-animale-a103121005

            Pour d’autres aspects de la communication avec l’animal, vous pouvez aussi lire les textes indiqués en lien ci-dessous en renvoi au site www.energie-sante.net
    http://www.energie-sante.net/fr/CA010_la-communication-animale.php
     

    http://www.energie-sante.net/fr/ca/CA101_la-communication-consciente-avec-les-animaux.php

    ou encore, quelques pistes pour la communication à distance:
    http://www.energie-sante.net/ps/?p=156
      

     


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